Conseil des ministres: Les journalistes libres de tout emprisonnement

Conseil des ministres: Les journalistes libres de tout emprisonnement

12 août 2016 Non Par RDR - ROYAUME UNI

Les journalistes de Côte d’Ivoire sont désormais libres de tout emprisonnement grâce à une nouvelle mesure dite  » nouveau régime juridique de la presse « , communiqué au Conseil de Ministre d’hier mercredi 03 Août 2016. Le porte-parole du gouvernement, M. Bruno Koné, a fait la précision suivante : « Le nouveau régime juridique de la presse prend particulièrement en compte les nouveaux médias notamment ceux utilisant les nouvelles technologies de l’information et de la communication”, a dit Bruno Koné, porte-parole du gouvernement à l’issue d’un Conseil des ministres.

Selon M. Bruno Koné, le nouveau dispositif juridique “assouplit les conditions de création des entreprises de presse en Côte d’Ivoire et renforce la liberté de la presse”, a t-il indiqué. La nouvelle qui a le plus rassuré fut celle-ci : le nouveau régime juridique “exclut en particulier la peine d’emprisonnement pour des faits qualifiés de délits de la presse”, “la garde à vue et la détention préventive”.

Sous le Président Laurent Gbagbo déjà, la loi interdisait l’emprisonnement des journalistes toute presse confondue. De 2011 à ce jour, la Côte d’Ivoire a assisté à l’emprisonnement de quatre journalistes estampillés journaux de l’opposition, à qui il était reproché une “offense au chef de l’Etat”. Ce qui mettait en mal la liberté d’expression et celle de la presse. De 2015 à 2016, la Côte d’Ivoire est en mauvaise posture quant au respect des libertés individuelles et citoyennes.

Cette mise en oeuvre d’un nouveau régime juridique de la presse écrite et en ligne qui exclut la peine d’emprisonnement et la détention préventive en cas de délit de presse, vient à point nommé et est à saluer à la seule condition que dans la pratique, cela soit une réalité et non une vue de l’esprit. Car ne pas jeter en prison les journalistes, mais en revanche les assassiner pour leurs opinions, reviendrait à la même chose, c’est-à-dire à les priver du droit de la libre expression, élément primordial en Démocratie.

Source: Afrique sur 7