Le Président Alassane Ouattara appelle les Ivoiriens à privilégier le langage d’apaisement et d’union

Le Président Alassane Ouattara appelle les Ivoiriens à privilégier le langage d’apaisement et d’union

7 août 2019 Non Par rhdp2019

A l’occasion d’une interview accordée à la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), le 06 août 2019 à Abidjan, le Président Alassane Ouattara, a appelé les Ivoiriens, les hommes politiques et autorités traditionnelles à privilégier le langage d’apaisement, afin de contribuer au renforcement de l’union nationale.

« C’est important de parler un langage d’apaisement, un langage d’union à nos concitoyens et de dire que la Nation ivoirienne est en construction. Moi, je suis engagé dans cette voie. Et je demande à tous mes concitoyens de s’y engager. Je demande à tous les politiques de faire la même chose », a insisté Alassane Ouattara qui estime que les performances économiques doivent contribuer à renforcer l’union nationale.

Le Chef de l’Etat a également déploré les conflits intercommunautaires survenus récemment à Béoumi et dans d’autres localités du pays et interpellé les politiques sur leurs responsabilités. « Les conflits communautaires ne sont pas acceptables, surtout quand on voit les motifs. Il faut que les politiques arrêtent d’attiser la haine et la mésentente », a-t-il dit.

A ce sujet, le Président de la République a rappelé que plusieurs réunions ont été tenues, il y a deux semaines par le comité de sécurité au niveau national, à Yamoussoukro. Des dispositions sont prises, a assuré le Chef de l’Etat ivoirien, pour anticiper, à travers des alertes précoces.

Revenant sur les conflits passés, il a promis de « continuer de les gérer, et surtout utiliser la chefferie traditionnelle, la Chambre des rois et chefs traditionnelles de Côte d’Ivoire ».

Prenant l’exemple de la France à laquelle il a fallu quarante ans, après la 2è guerre mondiale, pour se remettre sur pieds, le Président Alassane Ouattara, a demandé de la patience pour une reconstruction nationale totale. « Il ne faut pas qu’on dise que la Côte d’Ivoire, en huit ou dix ans, peut régler tous les problèmes qui ont été créés depuis la mort du premier Président, Félix Houphouët-Boigny. Cela prendra du temps », a-t-il dit.